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Il ne faut pas en vouloir aux événements.

Bianca Pedrina / Pompei per Tutti, extrait, 2018. Fine art print sur papier baryté, cadres, 65 x 45 cm. ©Bianca Pedrina

Pawel Ferus / Pay Attention Motherfuckers Remastered, (after Bruce Nauman), 2018. Marbre de Carrare, miroir, 138 x 80 x 25 cm / 133 x 73 x 0.6 cm. ©Pawel Ferus

Jan Hostettler / Meta, 2019. Grès, peinture, photographie, texte. ©Jan Hostettler

Sylvain Baumann en collaboration avec Florine Leoni / How Close We Are, 2009. Installation multi-media : Grilles métalliques usagées, dispositif sonore. ©Sylvain Baumann / Florine Leoni

Jérémy Gigandet / Je sais qu’il faut se taire, 2018. Acrylique sur papier, 273 x 328 cm. ©Jérémy Gigandet

Sofia Durrieu / Keyholder, 2019. Pâte morte, métal soudé, 50 x 53 x 15 cm. ©Sofia Durrieu

Patric Binda / Fresko Fragment, 2018. Papier-mâché, plâtre, peinture à l’huile et vernis, 30×39 cm. ©Patric Binda

Camillo Paravicini / Untitled Painting with Nose, 2013. Peinture à l’huile et carton sur toile, 40x30cm ©Camillo Paravicini

Vera Sebert en collaboration avec Lara Hampe / Invading Space Characters, 2018/2019. Vidéo, 2min27s. ©Vera Sebert / Lara Hampe

Mali Arun / Saliunt Venae, 2015. Vidéo, 4min30s. ©Mali Arun

Inès P. Kubler / CWa 2, 2019. Pavé autobloquant en béton gris, cires colorées, 25 cm x 17 cm x 11,5 cm ©Inès P. Kubler

Mali Arun / Sylvain Baumann / Florine Leoni / Patric Binda / Petra Blocksdorf / Sofia Durrieu / Pawel Ferus / Jérémy Gigandet / Jan Hostettler / Camillo Paravicini / Bianca Pedrina / Vera Sebert / Lara Hampe / Inès P. Kubler

Exposition - Centre d'art

  • Vernissage : 30.11.2019
  • Date de début : 30.11.2019
  • Date de fin : 16.02.2020

Il ne faut pas en vouloir aux événements.

Ces huit mots d’une simplicité lapidaire, dérobés à l’empereur romain Marc Aurèle – mais dont l’origine exacte demeure confuse – circonscrivent une intuition, un pressentiment. L’abondance d’informations et la richesse de connaissances auxquelles nous avons accès s’accompagnent d’une sensation d’émiettement frénétique, d’accélération et de saturation épuisantes. L’époque que nous traversons est certes éblouissante, mais aussi décourageante, voire absurde, pour qui espérerait y apercevoir un horizon.

Or, les « événements » dont il est question sont des surfaces visibles : ils recouvrent un  enchevêtrement vertigineux de faits simples. Peut-être s’agit-il, alors, d’aller au-delà des images, des formes et des effets pour chercher, non pas seulement ce qu’ils montrent, mais ce qu’ils sous-tendent. Ceci appelle une attention particulière à la façon dont nous percevons et habitons le monde. Et ce que celle-ci révèle de nous et en nous.

À l’image de cette recherche, l’exposition esquisse un parcours à l’aspect fragmenté et discontinu – une déambulation oblique, dans laquelle la divagation est délibérée. Les accords et les contradictions qui s’établissent entre les œuvres, leurs esquives ou collisions, pourront faire surgir des sens nouveaux, qui ne sauraient se résoudre à la somme mathématique des parties. Reste le manque, la part non élucidée qui échappe et résiste à l’énonciation et dont chacune des propositions se fait témoin.

 

Jury et commissaires : T.Charpentier, P. Felix-Geoffray, E. Gallina, R. Görgen, M. Rouchet, G. Wagner