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Embrasser l’inachevé / Wannabes

Embrasser l’inachevé / Wannabes

Luca Sára Rózsa, vue de l’exposition « Wannabes », Espace international, © Luca Sára Rózsa

Luca Sára Rózsa, vue de l’exposition « Wannabes », Espace international, © Luca Sára Rózsa

Luca Sára Rózsa, vue de l’exposition « Wannabes », Espace international, © Luca Sára Rózsa

Luca Sára Rózsa, vue de l’exposition « Wannabes », Espace international, © Luca Sára Rózsa

Lorine Boudinet, vue de l’exposition « Embrasser l’inachevé », Espace international, © Lorine Boudinet

Lorine Boudinet, vue de l’exposition « Embrasser l’inachevé », Espace international, © Lorine Boudinet

Lorine Boudinet, vue de l’exposition « Embrasser l’inachevé », Espace international, © Lorine Boudinet

Lorine Boudinet, vue de l’exposition « Embrasser l’inachevé », Espace international, © Lorine Boudinet

Lorine Boudinet / Luca Sára Rózsa

  • Date de début : 17.01.2020
  • Date de fin : 16.02.2020

VERNISSAGE

JEUDI 16 JANVIER 2020 À 18H30

 

Lorine Boudinet
Embrasser l’inachevé

Je revêts
ce mois-ci
le manteau de mes nuits
pour me cacher des ombres au temps où la nature brunie,
où mes nuits prennent le pas sur mes jours,
où elles frappent pendant que le soleil
dors au loin.

Durant un mois à Budapest je me suis imprégnée de l’automne hongrois, de la nuit dévorant le jour et des pluies diluviennes qui assombrissent les façades décrépies de Pest entre deux éclaircies.

Ma première visite fut le cimetière de Fiumei road à l’heure de la Toussaint.

« Embrasser l’inachevé » est une exposition mêlant l’installation artistique et la recherche matérielle du passage entre deux saisons. Avec le soucis de parler d’objet à travers l’art et vice versa.

Notes de l’artiste, 2019.

 

 

Luca Sára Rózsa
Wannabes

WANNABE : « (…) Celui qui copie ou immortalise tout ou partie des aspects relatifs à son idole (…) Il est fort probable qu’un aspirant manque de confiance en lui et cherche des conseils. »

Source : urbandictionary.com

Une fois dans la vie, probablement (peut-être ?) tout le monde finit, angoissé, par se poser la question cruciale du sens de la vie, ou plutôt de son but. Qu’est-ce qui devrait nous motiver à définir nos objectifs ? Et à qui appartient le code moral qui nous aide à déterminer ces objectifs, sachant que, jusqu’au bout, nous sommes confrontés à la mort, à la négation de tout ?

Le moi ou l’ego qui est dans l’épicentre de l’existence individuelle est, comme nous le savons tous, douloureusement temporaire et cela contraste fortement avec la permanence relative de l’univers – comme nous le voyons.

Ma peinture se concentre sur un moi qui se bat contre l’absurde de Camus, un moi qui se bat et qui veut être quelqu’un mais qui est consumé par le temps et l’espace impitoyable. Le mot d’argot anglais « Wannabe » désigne (outre d’autres significations) un individu peu sûr de lui, qui a besoin d’un modèle ou d’une idée avec laquelle s’identifier et, ce faisant, il parvient à devenir quelqu’un.