Created with Sketch.

Camille Richert, Pascaline Morincôme et Mathis Collins

Le CEAAC accueille Mathis Collins, Pascaline Morincôme et Camille Richert du 19 au 23 février 2024 à Strasbourg, dans le cadre de la troisième invitation de son programme de résidences curatoriales Hop. 

Visuel : Portrait de Camille Richert © Marguerite Bornhauser / Portrait de Pascaline Morincôme, Mathis Collins © DR.

Avec l’artiste Julie Luzoir, iels interrogeront la notion de démocratie appliquée aux expositions, à partir des recherches de Camille Richert sur les Hackney Flashers, collectif d’activistes visuelles anglaises actif dans le quartier de Hackney (Londres) entre 1974 et 1980.

Dans l’optique de réactiver les méthodes de travail des Hackney Flashers, 50 ans après, dans le contexte strasbourgeois, cette résidence permettra d’entamer des recherches qui seront présentées au CEAAC en 2025. 

Camille Richert est docteure en histoire de l’art, commissaire et critique d’art indépendante, et enseignante à l’ENSBA de Lyon. Diplômée de l’ENS de Lyon, elle a soutenu à l’IEP de Paris en 2021 une thèse de doctorat sur les représentations du travail dans l’art contemporain occidental depuis 1968. Elle a été co-curatrice de la 2e Triennale Art & Industrie de Dunkerque – Hauts-de-France en 2023, intitulée Chaleur humaine. Elle poursuit une activité de chercheuse associée au CHSP de Sciences Po et publie régulièrement des textes dans des revues scientifiques. Membre de l’AICA France, elle écrit également pour des artistes (Io Burgard, Rebekka Deubner, Simon Nicaise, Andrés Baron). Lauréate en 2021 d’une bourse Mondes nouveaux, elle mène un projet d’écriture et d’exposition sur le collectif féministe britannique des Hackney Flashers. Elle a auparavant été en charge des éditions à Lafayette Anticipations – Fondation d’entreprise Galeries Lafayette, enseignante à Sciences Po Paris et responsable du Prix Sciences Po pour l’art contemporain.

Mathis Collins est un artiste qui organise des ateliers participatifs et des manifestations publiques autour d’objets ou de pratiques artisanales populaires et grotesques. Les créations collectives qui en émergent tentent ainsi de réinventer, par le biais de l’absurde, les modes d’exposition des arts populaires.

Pascaline Morincôme est chercheuse et commissaire d’exposition. Elle prépare une thèse en théorie de l’art à l’Université Jean Monnet à Saint-Étienne et enseigne actuellement à l’Université Jules Verne à Amiens. Ses recherches portent sur l’histoire des pratiques artistiques collectives et participatives, et en particulier sur la production vidéo alternative et ses archives.