De l’artiste comme fabriquant d’objets malgré tout, comme homo faber de l’art dans un constant désir de faire ; esclave consentant de ses mains et de ses yeux, il s’agirait de faire advenir ce qui, loin de se réduire à son propre état, fonctionnerait comme point de référence, comme balise nommant le monde par défaut dans un souci constant de l’étroit rapport entretenu à l’espace et au corps. La matérialité de ces objets n’est que « prétexte à ».
François Duconseille