Céleste Richard-Zimmermann (née en 1993 à Mulhouse) vit et travaille à Nantes.
Après une année d’école préparatoire à l’Atelier de Sèvres à Paris, Céleste Richard-Zimmermann intègre les Beaux-Arts de Nantes d’où elle sort diplômée avec les félicitations du jury en 2017.
Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions collectives et personnelles dont Polder II à Glassbox, Paris (2018), Biennale de la jeune création, Mulhouse (2018), the_ogre.net à la galerie Suzanne Tarasieve, Paris (2021) et L’entre-zone dans le cadre du Voyage à Nantes (2022).
Elle a bénéficié du soutien et de l’accompagnement de l’École des Beaux-Arts de Nantes, la ville de Nantes, la Région des Pays de la Loire et de collectionneurs privés. Depuis 2016, parallèlement à sa pratique, elle travaille comme technicienne décors et assistante d’artiste en spectacle et événementiel.
Pratique artistique
La pratique de Céleste Richard-Zimmermann se nourrit de recherches autour d’anecdotes historiques ou de faits divers. Empruntant ses sujets à la culture populaire ou à celle des images, l’artiste se réapproprie des mythes et croyances, qu’elle transforme en fables tragi-comiques. Elle analyse notamment les comportements humains par le biais de ceux des animaux domestiques, privilégiant l’usage de l’anthropomorphisme, du grotesque et du détournement d’images. S’exprimant à travers une variété de médiums (sculpture, peinture ou installation), l’artiste révèle une humanité en proie à des rapports de force et de contradiction, interrogeant les fondements de la vie sociale.
Observatrice du monde qui l’entoure, Céleste Richard-Zimmermann dépasse l’anecdote et dépeint l’actualité avec finesse et humour. On pense aux scènes peintes de Pieter Brueghel ou encore à La ferme des animaux de George Orwell.
Visuel : Céleste Richard-Zimmermann, Martyr Décorum, 2020, bas-relief sur polystyrène, 6 x 3,30 m. Photo : Grégory Valton.