Le CEAAC a développé un réseau de partenaires internationaux qui conduit chaque année à l’accueil et à l’envoi d’artistes en résidence. Il dispose également d’un espace d’exposition dédié à la présentation du travail de tous les artistes qui participent à ces programmes d’échanges.
Ces deux expositions présentent des artistes Astrid Schindler et Il-Jin Atem Choi, qui ont été accueillis en résidence au CEAAC en 2013, chacun pour une durée de trois mois. Astrid Schindler a été accueilie dans le cadre des échanges avec la Ville de Stuttgart. Il-Jin Atem Choi dans le cadre des échanges avec la Ville de Francfort.
Zwischenspeicher
«Je joue, dans mon travail, avec des éléments formels réduits et différentes modalités d’associations créées par la matière et la forme.
Mon travail n’est pas initialement pensé pour fonctionner comme une narration, mais plutôt comme un challenge pour celui qui l’observe qui doit y trouver sa propre interprétation. Par là même, une oeuvre d’art peut fonctionner de plusieurs manières selon qu’on l’a relie à tel contexte spatial, à telles oeuvres d’art ou à tels différents publics.
C’est ce qui m’intéresse justement : cela ne règle jamais un problème mais révèle au contraire son pendant.
Je suis toujours à la recherche d’une solution simple et direct, en étant consciente que l’absence d’une chose révèle aussi un peu de sa présence.» Astrid Schindler
Material integrity
Qu’est-ce que cela signifie d’être intègre lorsqu’on est une personne ? Ou pire encore, lorsqu’on est un artiste ? L’intégrité artistique (si elle existe), ne peut être verbalisée.
Peut-être que cela peut servir de point de départ pour évaluer les autres intégrités également (qu’elles soient personnelles ou artistiques).
Il-Jin Atem Choi
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Le travail d’Il-Jin Atem Choi se situe à la lisière de deux mouvements : celle de «support/surface» et celle du street-art à travers lesquels il traite des questions d’urbanisme et d’architecture. Une partie importante de sa production se compose d’ailleurs d’interventions dans l’espace urbain.