Lucille Uhlrich est partie en résidence à Berlin de juillet à septembre 2013
« Je suis passionnée par l’Histoire de l’Art et par le fossé que creuse la modernité, dans le champ de sa réception, entre des acquis culturels ou historiques et une appréhension immédiate.
Je souhaite confronter l’évanescence des signes référents de la modernité à la réalité concrète de ce monde, à l’espace, de telle manière que je puisse les arpenter, essayer de les mesurer, mais aussi m’y perdre.
Mes recherches cultivent ainsi une ambivalence, elles entraînent la disparition du signe qu’elles s’emploient à faire entrer dans le réel. Je donne par exemple à voir des livres invendus et voués à la destruction comme des restes reconditionnables, j’objective les grandes lignes de l’histoire de l’art comme des vecteurs autour desquels nous pourrions tourner ou encore j’étire un motif ornemental aux dimensions d’un mur pour faire place à un vertige, à un jeu optique. »