Les epaces que créent les œuvres de Chloé Quenum sont purement transitionnels et génériques, mais pourtant autonomes. Réalisées avec des matériaux industriels ou manufacturés peu transformés (bois, encadrements vendus dans le commerce, béton cellulaire…), modifiés par des gestes simples (des coups d’éponge imbibées de javel ou de javel et d’encre), ou alors complètment ready-made (ainsi des aquariums sur socle), ses oeuvres semblent réalisées pour meubler un espace d’attente, alors qu’elles le constituent.