Mon travail est hybride, souvent entre le dessin et l’impression, entre les images balisées et l’expérimentation, diffiicilement définissable, où il est question de Remix perpétuel, d’images, de temps, de couleurs et de gestes.
Je construis mon travail à partir d’images déjà existantes et facilement accessibles (journaux, internet, photographies d’archives, banques d’images…). Je travaille avec les outils de connaissance du monde que j’ai à disposition. Je fais le cvhoix des images pour leur portée sociale, politique et esthétique. Parfois Je les découpe, je les retire de leur contexte, j’explore leur mutabilité.
La perte d’informaiton provoquée pr la sérigraphie est contrebalancée par le travail du geste, de la matière et de la couleur : la couleur dédramatise les situations, elle attire, elle flatte l’oeil, elle est un leurre.
Je reste fidèle au principe de collage, je ne crée pas de nouvelles choses. Je juxtapose, je transforme, superpose des choses existantes qu’on ne peut pas relier, créant ainsi une nivers empreint de ma propre expérience du monde. Chaque image trouve paradoxalement son eéquilibre dans la tension créée entre la juxtaposition de choses, qui habituellement, ne cohabitent pas.
« Il s’agit, à chaque fois, d’interroger dans l’image ce qui résulte des pouvoirs de l’imaginaire et ce qui surgit de l’effraction du réel. » Georges Didi-Huberman