Arhun Aksakal (*1995) vit et travaille à Francfort-sur-le-Main.
Après un cursus en géologie à Francfort-sur-le-Main, il étudie les arts visuels à Kassel, avant de poursuivre son parcours la Städelschule auprès de Willem De Rooij et Cyprien Gaillard.
Arhun Aksakal explore la fragilité de la perception humaine et donne de nouvelles formes à des phénomènes tels que les bouleversements civilisationnels et le temps géo-écologique.
Ses recherches mêlent notamment l’architecture, la socio-économie ou la géographie humaine, une branche qui s’intéresse aux activités humaines sur la Terre.
Son œuvre s’étend de la vidéo à la photographie, en passant par la sculpture et la performance et inclut des matériaux bruts d’origine minérale ou industrielle. Ses productions affichent une esthétique de la dégradation naturelle, de la ruine et de la destruction.
Dans un univers dystopique, les pièces d’Arhun Aksakal évoquent les contradictions de notre vision du progrès, qui nous entraîne dans un paysage plus lugubre qu’escompté.
Ses œuvres génèrent des rencontres et interrogent les liens qui existent entre la Terre et ses habitants, questionnant notre relation à l’objet et à l’environnement. Elles illustrent les notions de régénération, d’effondrement ou de déclin, mettant en lumière la relation entre l’évolution et l’érosion.
Ses pièces se placent à l’intersection des artefacts, de la géographie urbaine et de la psychologie, formant un panorama de l’enquête menée par l’artiste à travers l’histoire et la neuro-économie.