Photographe, membre du collectif « Tendance Floue » depuis 2009. S’adossant dubitativement au réel, l’œuvre d’Alain Willaume se lit comme un atlas d’incertitudes, aux marges du documentaire. Farouche expérimentateur de formes, il dresse une cartographie personnelle qui alerte sur la violence et la vulnérabilité du monde et des humains qui l’habitent. Son travail photographique s’appuie sur l’écriture et/ou l’installation dans l’espace pour interroger la condition des paysages, à la fois puissants et en sursis, et le comportement de l’homme.
Pensionnaire 2024 pour la photographie à la Villa Kujoyama, Kyoto. Lauréat de la Fondation des Artistes 2021, du Sony World Photography Award 2011 (premier prix, catégorie Portraits) ainsi que du Prix Kodak de la critique photographique 1979. Son fonds photographique est en dépôt au Musée Nicéphore Niepce de Châlons-sur-Saône. Il est l’auteur de plusieurs monographies, notamment Un réalisme hanté (Arnaud Bizalion Éditeur), Coordonnées 72/18 (Éditions Xavier Barral) nominé au Prix Nadar 2019, Bords du gouffre (Éditions Textuel). Il vient également de publier Face’s End avec Gérard Haller à L’Atelier contemporain.