Le paysage m’intéresse dans sa capacité à suggérer une présence humaine.
Les formes que j’emploie, détourne ou invente sont toutes en rapport avec des notions de territorialisation
ou de domestication de l’espace.
Minimales et parfois fragiles, elles provoquent des vides qui évoquent une absence, un abandon, comme un temps d’arrêt dans lesquels des corps sont implicitement présents.
Ces vides sont à considérer dans mon travail comme des ellipses narratives, des espaces indéterminés à travers lesquels des histoires se construisent.
Comme dans des images romantiques, mes oeuvres créent des environnements dans lesquels la relation de l’humain à la nature ne se défait pas d’espaces ouverts au songe, au silence et à la mélancolie.