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L’Archéologie de l’ordinaire / Strasbourg Hangings

Exposition - Espace international

  • Vernissage : 16.12.2010
  • Date de début : 17.12.2010
  • Date de fin : 23.01.2011

Young-Hee Hong

Le projet L’archéologie de l’ordinaire a été mené en 2010 à Strasbourg. L’objectif était de créer une rencontre, à la fois entre Young-hee Hong et des habitants de la ville, au nombre de 30 participants, et entre ceux-ci et un objet que l’artiste avait choisi pour son caractère ordinaire : une valise.

L’enregistrement de ces récits présenté à l’Espace International, donnait à voir une trace de cette rencontre où l’objet n’a eu sa place que par sa nature d’interface : c’est le lien social ainsi créé et réalisé dans la simple parole qui vaut pour lui-même comme oeuvre.

Young-Hee Hong
Née en 1964 à Kang-Won-Do
Vit et travaille à Strasbourg
Ancienne élève de l’ESADS
Partie en résidence à Stuttgart en 2009

Matthias Megyeri

Déjà développée à Varsovie, Budapest ou encore Stuttgart, la série Public-Private – Private-Public dont est extraite l’exposition « Strasbourg Hangings », s’enrichit progressivement d’installations temporaires dans l’espace public, de performances privées ou d’autres interventions illégales menées par l’artiste dans le cadre de ses déplacements.

Fers de lance du projet, les snapshots (photographies instantanées) constituent également le noyau dur de la pratique de l’artiste: rassemblant les clichés de ses pérégrinations urbaines et périphériques avec d’autres documents issus d’une vaste compilation, Matthias Megyeri crée une intimité ambiguë qu’il expose dans le domaine public, affichant ainsi sa réinterprétation de la relation entre espace privé et espace public.

Dans le cadre de l’exposition au CEAAC international l’artiste a transformé l’espace en atelier d’exposition et a proposé un documentaire des différents accrochages qu’il a réalisé à Strasbourg et dans sa périphérie.

Matthias Megyeri
Né en 1973 à Stuttgart
Vit et travaille à Stuttgart et à Londres
Reçu en résidence au CEAAC en 2010

 

Crédits photographiques : Sonia Poirot