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Benoît-Marie Moriceau

Les sculptures et installations de Benoît-Marie Moriceau se développent selon les circonstances d’exposition ou selon la nature des lieux dans lesquels il est amené à intervenir. A partir d’un vocabulaire élémentaire empruntant à des formes souvent préexistantes, ses interventions génèrent des perturbations ou des dérèglements perceptifs qui oscillent continuellement entre l’infime et le spectaculaire. Les différents lieux qu’il investit peuvent être considérés autant comme les supports de ses œuvres que comme les œuvres elles-mêmes. Celles-ci jouent et dévoilent certaines de leurs caractéristiques architecturales, historiques ou utopiques, tout en éprouvant les présupposés concernant les espaces de l’art et ses modalités d’apparition. Il entend ainsi prolonger, réinterroger et actualiser les présupposés de l’art conceptuel concernant les espaces de l’art et ses modalités d’apparition. Son œuvre relève ainsi d’une succession de gestes, de dérèglements ou de leurres à même de rendre tangible le rapport entre l’art et le réel, ses zones de frottements et ses discontinuités.

Intitulée Concrete Sunset, l’œuvre présentée dans l’exposition est un papier peint représentant le dégradé recomposé artificiellement d’un coucher de soleil observé par l’artiste dans le désert Texan. De ce phénomène grandiose quotidien, l’artiste propose une version domestique, un décor abstrait servant de toile de fond à d’autres œuvres.

Exposition(s) en lien :

  Seymour